également nommé: "dr. Frankenstein's wax museum of the hungry dead" année: 2013 réalisé par: Richard Griffin avec: Jamie Lyn Bagley, Shannon Hartman, Michael Thurber, Jesse Dufault
l'histoire:
Un prof zarbi demande à ses élèves de l'accompagner dans un musée de cire exposant les monstres mythiques de l'horreur. Mais le docteur Frank(enstein) se sert de ce lieu sinistre pour cacher une armée de zombies issue de ses expériences menées afin de créer un être parfait à partir de morceaux de cadavres.
ma ptite critique:
Même si le film multiplie les références cinématographiques aux classiques du genre, il nous est difficile de ne pas penser à "waxwork" avec des djeuns ne pensant qu'à baiser enfermés dans un musée de cire avec des morts-vivants.
Mais ça se voit trop qu'on est dans un film fauché. On a l'impression que toute l'histoire est filmée dans 2 ou 3 pièces maximum.
En plus de ça, les acteurs à commencer par celui qui interprète le docteur Frankenstein cabotinent en surjouant trop leur rôle.
On est plus dans une mauvaise parodie scabreuse que dans une comédie zombiesque réussie. Les tentatives humoristiques sont pathétiques. La scène la plus navrante est pour moi celle où deux têtes décapitées discutent entre elles.
Les seuls moments où on a envie de se marrer, c'est pendant les rares attaques de zombies avec des maquillages franchement loupés et des acteurs qui en font encore trop.
Bref, un nanar très passable pourtant fait par un des réalisateurs du sympathique "necroville".
titre original: "night of the living dead: 30th anniversary edition" année: 1998 (à partir de scènes réalisées en 1968) réalisé par: John A. Russo (en charcutant le film de George A. Romero) avec: Scott Vladimir Licina, Bill Heinzman, Debbie Rochon
l'histoire:
Un criminel venant d'être exécuté revient à la vie en défonçant la gueule aux deux mecs qui amenaient son cercueil dans le cimetière. Peu de temps après, Barbara et son frèro arrivent dans le même cimetière...
ma ptite critique:
ATTENTION AUX SPOILERS !
Ma critique ne concerne en aucun cas le chef d’œuvre de George A. Romero réalisé en 1968 avec un budget riquiqui. Un film qui révolutionna à jamais le film d'horreur en remplaçant les zombies vaudou du cinéma des années 40 et les zombies extraterrestres des années 50 en zombies décharnés mangeurs de chair humaine du cinéma actuel.
John A. Russo, scénariste sur "la nuit des morts vivants" se permet de reprendre ce film culte pour remplacer des scènes par 16 minutes tournées par ses soins 30 ans après.
Ainsi, le début change. On en apprend plus sur le premier zombie joué par Bill Heinzman ("flesheater"). Mais franchement savoir que c'était un assassin de son vivant n'apporte rien de plus à l'histoire. Au contraire, on a plus envie de se marrer qu'autre chose quand on le voit se relever de son cercueil pour effrayer deux mecs.
La fin change également avec des scènes montrant des péquenauds se défoulant en défouraillant sur des zombies. On y voit aussi une magnifique journaliste incarnée par Debbie Rochon ("dead clowns", "skin crawl") interviewer un an après le réveil des morts un mec ayant survécu à une morsure de zombie. Ces scènes enlèvent la dimension apocalyptique du film original et font plus rire qu'autre chose avec le message religieux qu'elles véhiculent.
Autrement le montage est grosso modo celui d'origine à part une scène au milieu du film montrant des zombies marchant autour d'une voiture accidentée. Cette nouvelle scène est la seule que j'ai apprécié car elle apporte un peu plus de gore avec des maquillages réussis.
En tripatouillant un film culte pour rajouter de nouvelles scènes merdiques, John A. Russo commet un sacrilège envers le 7ème art. Une ineptie inexcusable!
ma note pour les nouvelles scènes réalisées par John A. Russo: 0,5 /4
également nommé: "santo contra los zombies", "santo vs the zombies", "invasion of the zombies" année: 1962 réalisé par: Benito Alazraki avec: Santo, Armando Silvestre, Jaime Fernández, Irma Serrano
l'histoire:
Le lutteur catcheur super-héros Santo doit combattre un scientifique fou qui crée des zombies.
ma ptite critique:
Dans une longue série de films Mexicains où le catcheur masqué Santo doit se battre contre des menaces surnaturelles dont Frankenstein et Dracula, il va aussi bastonner des zombies.
Il doit y avoir des fans vu tous les films mettant en vedette Santo. Mais je n'en ferais pas partie après avoir subi ce film jusqu'au bout. Je n'ai pas du tout adhéré à la façon dont tout est fait pour glorifier le héros interprétant son propre rôle de catcheur célèbre sans peur secourant la veuve et l'orphelin.
Toutefois, je me suis quand même marré devant plusieurs scènes involontairement drôles. La meilleure je pense est celle où notre super-héros catcheur défonce la gueule à des zombies ridicules qui assiégeaient un dortoir plein de mioches apeurés.
En parlant des zombies catcheurs, ils sont interprétés par des acteurs pas convaincants du tout et même pas maquillés pour ressembler à des cadavres sur pattes. On reconnait uniquement les zombies par leur accoutrement grotesque et leur invulnérabilité.
Bref, après ce film et le plus récent "zombie king", je crois pouvoir dire que les zombies catcheurs ce n'est pas mon délire.
titre original: "the day it came to earth" année: 1977 réalisé par: Harry Thomason avec: Wink Roberts, Delight De Bruine, Rita Wilson, Ed Love, George Gobel
l'histoire:
Un météore enflammé tombe dans un étang dans lequel des gangsters ont jeté le corps d'un homme. Le cadavre reprend alors vie pour s'attaquer à tous ceux qui s'approchent de la pierre mystérieuse venant de l'espace. Des étudiants auront d'ailleurs la mauvaise idée d'amener des nanas à cet étang pour s'amuser.
ma ptite mini critique:
Effets spéciaux foireux pour le météore, masque du zombie ridicule, bruitages kitchs honteux (surtout quand le zombie grogne), acteurs qui jouent comme des pieds, une blonde qui nous fait exploser les tympans en criant d'interminables longues minutes, ...
Les zombies se cachent partout même parfois dans des films improbables. Ce blog a pour objectif de répertorier et de commenter tous les films de morts vivants (ou avec des morts vivants). Je parlerai aussi bien des bons films que des gros nanars et des pires navets.