également nommé: "the ghouls" ou "the ghouls - cannibal dead" année: 2003 réalisé par: Chad Ferrin avec: Timothy Muskatell, Trent Haaga, Tina Birchfield
l'histoire:
Eric Hayes est un stringer. Avec une caméra il erre dans Los Angeles la nuit pour essayer de filmer des crimes atroces afin de vendre ses vidéos aux chaînes de télé les plus offrantes. Une nuit, il entend les cries d'une femme dans une ruelle. Pensant qu'il s'agit d'un viol collectif perpétré par des clochards, il se précipite pour filmer. Mais il découvre que la victime se fait manger par des cannibales n'ayant plus rien d'humain.
ma ptite critique:
Le film récent "night call" avec Jake Gyllenhaal montre avec talent ce qu'est l'horrible métier de stringer. Un mec avec une caméra préférant filmer un crime pour de l'argent que d'aider une victime se faisant trucider.
Dans "the ghouls" (titré en France "urban cannibals"), il n'y a pas un si bon casting et autant de budget. Les acteurs peinent à convaincre et l'image est dégueulasse. Mais ce coté amateur nous plonge avec efficacité dans ce Los Angeles sordide.
Concernant les cannibales, ils ont le teint pâle, ils ont les dents acérés, ils se déplacent comme des singes et ne sortent que la nuit des égouts pour bouffer les passants dans les quartiers malfamés. On ne sait pas comment ils sont devenus comme ça. Un virus? Une morsure de vampire? Une mutation?...
Et malgré certaines lenteurs, j'ai bien aimé ce film car au final, on ne sait pas qui sont les monstres entre ces cannibales cadavériques ou les humains. Avec les tueurs psychopathes, les flics véreux, les pseudos journalistes en quête de sang, le réalisateur nous montre un monde vraiment affreux et déshumanisé.
année: 2009 réalisé par: James Pronath avec: Kevin Kiser, Liz Ribarchek, Kyle Berg, Amber Rae Halama
l'histoire:
Suite à l'évasion d'une femme infectée d'un laboratoire militaire, la forêt de pin de Northwoods dans le Wisconsin se retrouve infestée de zombies affamés de chair humaine. Et c'est dans un rade à proximité que trois potes sont venus fêter un enterrement de vie de garçon après s'être fait jetés d'un club de strip-tease.
ma ptite critique:
L'histoire de ces potes voulant festoyer avec de jolies filles aux mœurs légères dans les bois n'est pas vraiment originale. Mais on s'intéresse quand même au sort des personnages que ça soit les jeunes hommes en manque de sexe ou au survivant du massacre initial à la recherche du scientifique à l'origine du virus.
Par contre, c'est dur d'avoir peur ou de simplement garder son sérieux en regardant les infectés attaquer. Que ça soit leurs maquillages limités ou leur attitude grotesque, on est obligé de se marrer en les voyant passer à l'action.
Ce qui est dommage car cette petite production indépendante montrant une bachelor party virant au carnage est pas mal sinon. On ne s'ennuie à aucun moment devant cette kyrielle de scènes d'action, de scènes gore et de scènes de nibards à l'air. En plus, les interventions d'un péquenaud pas content et de militaires à la gâchette facile rajoutent de l'intérêt à l'intrigue.
Mais si on serait resté sur des zombies plus classiques à la Romero je pense que ça aurait été mieux car les jeunes acteurs en roue libre pour leur interprétation de contaminés enragés sont vraiment ridicules.
année: 2018 réalisé par: Stefan Ruzowitzky avec: Matt Smith, Natalie Dormer, Clive Standen, Stanley Tucci, John Bradley-West
l'histoire:
Dans un monde apocalyptique peuplé d'infectés enragés, des scientifiques et des militaires essayent de trouver un remède au virus dans un bunker. Un homme ayant été mordu sans se transformer en zombie se sert de sa capacité à communiquer avec les contaminés pour localiser le patient zéro de l'infection.
ma ptite critique:
Difficile de ne pas penser à "day of the dead" (ou au récent "day of the dead: bloodline" pour les plus jeunes) quand on regarde cette histoire classique de scientifiques se disputant avec des militaires dans un bunker alors que le monde est envahi par les zombies.
La petite originalité (que je trouve pourrie) vient d'un mec immunisé pouvant communiquer avec des zombies qui kiffent s'entendre parler. On n'est plus dans un huis clos policier qu'autre chose avec un héros enquêtant et interrogeant des infectés pour localiser le patient zéro.
On espère que l'action commence à un moment via une expédition qui sortirait dehors pour trouver le patient zéro dans une ville infestée de zombies mais peau de balle! Hormis quelques plans dans le noir le plus total et des flashbacks montrant le début de l'épidémie, on restera dans le bunker pour voir des professionnels palabrer et élaborer des théories fumeuses avant de subir le siège d'une horde de contaminés stratèges.
Heureusement, le casting composé de bons acteurs vedettes de séries télé cultes comme Matt Smith ("doctor who"), Clive Standen ("vikings"), Natalie Dormer et John Bradley-West ("trône de fer") sauve un peu le film de l'ennui et des zombies ridicules qui grognent, parlent et sautent partout. Stanley Tucci ("hunger games") est également convainquant en grand méchant chef des infectés même si j'aime pas trop voir un zombie intelligent qui échafaude des plans compliqués.
Bref, il y avait matière à faire bien mieux que ce fade et ennuyeux remake non officiel de "day of the dead". Après, sans être transcendant, ça se laisse regarder.
également nommé: "parents indignes"
année: 2017
réalisé par: Brian Taylor
avec: Anne Winters, Zackary Arthur, Nicolas Cage, Selma Blair, Lance Henriksen
l'histoire:
Partout aux Etats-Unis, des parents se transforment en psychopathes enragés voulant exterminer leurs enfants. Dans une ville en plein chaos, une adolescente et son petit frère essayent de survivre aux attaques de maman et papa.
ma ptite critique:
attention aux spoilers !
C'est en me promenant par hasard dans le catalogue de netflix que j'ai découvert cette pépite fait par un des réalisateurs du survolté "hypertension".
Du coup, c'est dingue de voir des hordes de parents contaminés attendant leurs gosses à la sortie de l'école pour pouvoir les tuer. La scène où des parents arrivent à pénétrer en masse dans un lycée est franchement impressionnante.
Et autre élément original, les parents ne veulent pas tuer au hasard tous les mioches comme des zombies. Les infectés ne s'attaquent que à leurs propres enfants. Les mioches ne risquent donc (presque) rien des autres parents.
J'ai bien aimé cette dévastation qui ne viendrait pas d'un virus mais d'un signal (comme dans "the "signal") inversant l'instinct de protection que les parents ont envers leurs mioches. Il n'y a pas meilleur moyen pour exterminer la race humaine que de procéder ainsi.
La deuxième moitié du film vire au huis clos en se concentrant sur la maison familiale des jeunes héros. Les parents magnifiquement interprétés par Nicolas Cage ("le dernier des templiers") et Selma Blair ("hellboy") se livrent alors à une guerre impitoyable contre leurs enfants dans cet espace clos. Et l'arrivée de Lance Henriksen ("aliens", "daylight's end") permet au film de finir dans un joyeux massacre bien sanglant.
Bref, perso j'ai beaucoup aimé ce petit film passé assez inaperçu.
Les zombies se cachent partout même parfois dans des films improbables. Ce blog a pour objectif de répertorier et de commenter tous les films de morts vivants (ou avec des morts vivants). Je parlerai aussi bien des bons films que des gros nanars et des pires navets.
